Panoramic
Souvenirs de Bosnie-Herzégovine
Cette fois, le 3-5-2 mis en place par Raymond Domenech n’a pas failli. La France n’a pas gagné mais elle n’a pas encaissé de but. Le mérite est évidemment collectif. Tous les joueurs ont participé aux taches défensives. Et notamment les deux milieux latéraux Evra et Mendy dont le placement dans un 3-5-2 est essentiel.
Apparemment, le but inscrit par Grlic en août sur la pelouse du Stade Rennais est resté dans les mémoires et les milieux sont régulièrement descendus pour boucher les trous. De ce point de vue là, le système de jeu fonctionne. Mais la grande satisfaction de la soirée est individuelle. Elle concerne les performances de Gael Givet notamment. Les attaquants israéliens ont peu goûté l’engagement et l’activité permanente du monégasque. Tant mieux. Avec Squillaci et Gallas en prime, les Tricolores peuvent espérer retrouver, un peu plus rapidement que prévu, l’assise défensive qu’aucune équipe ne peut négliger. Les Grecs, champions d’Europe, peuvent témoigner.
Encore du travail
Cela dit, protéger ses buts coûte que coûte ne suffit pas. Il ne s’agit pas de faire match nul à chaque fois. La défense actuelle a le potentiel pour progresser dans la relance. Dans cette phase précise du jeu, les Français n’ont pas été très inspirés samedi soir. Raymond Domenech le sait : les actions initiées par les défenseurs devront nécessairement s’améliorer au fil des matches. Il sait aussi que l’animation offensive devra être conséquente. Relancer dans le vide n’apporte rien sinon une contre-attaque adverse. Or, de ce point de vue là, on attend encore beaucoup tant les Bleus semblaient en panne d’automatismes. Une carence normale pour une équipe qui n’a que deux matches en commun, un chantier néanmoins prioritaire pour le sélectionneur qui peut maintenant s’appuyer sur sa défense.